Symboles et traditions de noël
La tradition de la crèche de Noël remonte à Saint François d’Assise (fête du 4 octobre). C’est en 1223 que la première crèche a été célébrée dans le bois de Greccio près d’Assise, la veille de Noël. Dans cette ville vivait un homme du nom de Jean (Messier Giovanni Velitta), un homme très saint et très estimé. Le bienheureux François aimait avec lui une affection particulière car il méprisait la noblesse de la chair et s’efforçait de rechercher la noblesse de l’âme.
Le bienheureux François a appelé Jean environ deux semaines avant Noël et lui a dit : “Si tu désires que nous célébrions ensemble le Noël de cette année à Greccio, va vite préparer ce que je te dis ; car je veux faire revivre le souvenir de l’Enfant qui est né à Bethléem et comment il a été couché dans la mangeoire sur le foin entre un âne et un bœuf. Je veux voir tout cela de mes propres yeux“. L’homme bon et fidèle est parti rapidement et a préparé tout ce que le Saint lui avait dit. Les frères, venus de nombreuses communautés, se rassemblèrent autour de saint François, tout comme les hommes et les femmes du quartier. Ils achetèrent des bougies et des torches pour éclairer la nuit. Saint François est arrivé et a vu que tout avait été préparé. La crèche était prête, on apporta du foin, on conduisit le bœuf et l’âne sur place. Greccio devint un nouveau Bethléem. La foule se rassembla et se réjouit de la fête. La messe solennelle fut chantée.
Saint François, vêtu en diacre (on dit que, par humilité, il n’a jamais tenté de devenir prêtre) a chanté l’Évangile. Puis il prêcha un délicieux sermon au peuple. On raconte qu’après la messe, saint François se rendit à la crèche et étendit les bras comme si le Saint Enfant était là, et que grâce à l’intensité de sa dévotion, l’Enfant apparut et la crèche vide fut remplie du rayonnement du Roi nouveau-né.
L’idée de Saint François d’amener Bethléem dans sa propre ville se répandit rapidement dans le monde chrétien, et bientôt il y eut des crèches de Noël dans les églises et les maisons. Les Allemands de Moravie ont introduit cette coutume aux États-Unis. Ils l’ont appelée Putz. La plus ancienne image connue est une “Crèche” datant d’environ 380 qui était une décoration murale dans la chambre funéraire d’une famille chrétienne, découverte dans les catacombes romaines de Saint-Sébastien en 1877.
Une légende veut qu’à minuit, la veille de Noël, les animaux aient le don de la parole. Ce don a été accordé parce que les humbles animaux de la ferme ont donné à l’enfant Jésus son premier abri, et l’ont réchauffé de leur souffle, ainsi ils ont été récompensés par le don de la parole humaine.
Cependant, dans la plupart des pays, on considère que cela porte malheur de les entendre converser, aussi personne n’a jamais rapporté l’avoir fait. Les bovins s’inclinent à l’Est et les abeilles fredonnent le 100e psaume dans leurs ruches. Certaines légendes insistent sur le fait que cela se produit la veille du vieux Noël, le 5 janvier. Saint François, qui aimait les animaux parce qu’ils étaient eux aussi des créatures de Dieu, accordait une bonté particulière aux animaux à Noël. Il exhortait les fermiers à fournir à leurs bœufs et à leurs ânes des rations supplémentaires de maïs et de foin “pour la révérence du Fils de Dieu, que la Sainte Vierge a déposé, par une telle nuit, dans l’étable entre le bœuf et l’âne”. Un jour de Noël, Saint François dispersa des miettes de pain sous les arbres, afin que les petites créatures puissent festoyer et être heureuses.